Bumblebee : la soiree qui siphonne toute l’essence d’autres cylindrees celebres
Apres 5 tentatives de Michael Bay Afin de nous imposer ses jouets qui font panpan et boumboum, les studios ne sont nullement prets a se passer une manne financiere que represente Notre franchise Hasbro, le fabricant du jouet. L’idee de « genie » ? Faire des « spin off » i propos des voitures les plus emblematiques et on commence par la plus jolie : Bumblebee.
20 annees avant les evenements de pallier Transformers, a lieu une bataille tragique pour les Autobots et Bumblebee est envoye concernant Terre pour preparer une future base pour la resistance contre nos Decepticons. Mis a mal par un des mechants qui le poursuit, Bumblebee trouve refuge au sein d’ une decharge de vieilles carcasses. Charlie, petit ado qui possi?de de la peine a faire le deuil de son paternel et qui tente de reparer la voiture de celui-ci, traine regulierement du cote de une telle decharge a J’ai recherche de nouvelles pieces. Elle deniche aussi une vieille Coccinelle jaune qui a l’air de vouloir demarrer et se met en tete d’une reparer. Elle va alors se retrouver confrontee a une machine vivante qui n’a plus de souvenirs et qui ne peut plus communiquer. Ils vont tenter de s’apprivoiser l’un et l’autre, mais il va falloir faire vite, nos Decepticons arrivent et se seront arranges pour avoir l’aide de l’armee americaine spiritual singlesw.
Ce film nous fait rouler entre diverses emotions distinctes.
De prime abord, on reste assez perplexe devant des batailles d’extraterrestres en forme de voitures, bien humaines, et si on n’est pas un amateur des jouets et/ou des films originaux, des enjeux entre Autobots et Decepticons, on s’en balance un brin la culasse. Spin off oblige, le film s’astreint de garder une tenue de route correcte par rapport a la mythologie originelle.
Ensuite, on decouvre cet univers une fin des annees 80, remis a Notre mode ces dernieres annees par des productions telles que Super 8, Stranger Things ou Ready Player One. Commence aussi un teen movie sympathique autour d’une vie de Charlie Hailee Steinfeld (l’heroine troublante de True Grit ou la jeune chanteuse de Pitch Perfect 2 et 3) et ses problemes familiaux et amoureux. Sa decouverte d’une voiture abandonnee et la relation qu’elle cree avec Bumblebee reste jolie et donne un souffle rejouissant a une franchise qui consistait auparavant a bien faire exploser ou a se servir de les limites sonores des cinemas.
Mais du coup, on regarde dans le retroviseur, on active les essuie-glaces et on y voit plus clair dans l’honnetete de cette franchise ! Si la soiree fonctionne aupres du passager qui embarque dans votre road trip, c’est que le film a siphonne toute l’essence d’autres cylindrees celebres. On retrouve un melange de l’experience visuelle des premiers Transformers, des references poussives au film Breakfast Club, une bande originale des meilleurs tubes de l’epoque et une trame copiant-collant celle d’ET de Steven Spielberg (un etre venu d’ailleurs, recueilli avec un enfant qui le cache a sa famille et l’aide a echapper a toutes les mechants qui le cherchent pour faire des experiences scientifiques dessus et enfin qui repart aupres des siens, ca ne vous devoile pas grand chose ?). Car si le bonhomme est le producteur executif de toute la franchise, on reste en droit de se reclamer s’il y a une volonte de recycler ses propres succes de realisateur ou est-ce la volonte des nouveaux techniciens de confondre hommage et reutilisation de et cela a fonctionne ?
En resume, decouvert du pare-choc arriere, Bumblebee semble votre sympathique spin off piochant dans le teen movie, le film pour enfants et les references a toutes les annees 80/90. Mais la carrosserie semble moins luisante au fur et a mesure qu’on s’approche et on ne remarque que les references poussives, le copier-coller d’ET et le manque d’interet des enjeux de la guerre entre Autobots et Decepticons (vous aussi vous lisez a chaque fois une contraction entre « deception » et « con » ?). Le film est l’image du personnage de John Cena, gros bras du catch, qui tente de jouer un role different beaucoup d’autoderision comme avant lui Schwarzee, Hulk Hogan ou The Rock mais qui malheureusement, n’en a pas la sympathie.
Petit bonus i chaque fois bon a savoir :
Notre realisateur, Travis Knight, dirige ici son premier film mais possede une histoire assez originale. Fils du fondateur d’une marque Nike, il decide de se lancer dans le rap (sous le pseudonyme Chlly Tee). Ensuite, il se lance dans l’animation et le pere investit au studio. Apres la faillite, le papa rachete tout cela, met son gamin PDG et le studio s’appelle alors Laika. Contre toute attente, ainsi, malgre la fortune familiale, c’est 1 succes artistique et on decouvre l’animation unique et originale de films comme Les Noces funebres, Coraline, Les Boxtrolls, ParaNorman ou Kubo et l’armure magique, realise entierement cette fois avec Travis.